Dans son livre " Mon bateau ", Alain Gerbault décrit le bateau qu'il estime idéal : " c'est un avant norvégien, renflé…qui doit escalader les vagues, au lieu de les fendre et de plonger dedans... L'arrière est pointu …avec le gouvernail extérieur. J'ai déjà dit le bien que j'en pensais…Une étude …m'avait convaincu de ses qualités dans les lames. Il devait les diviser au lieu d'avoir une tendance à se faire escalader comme les arrières carrés à larges tableaux…Mon nouveau voilier est presque symétrique. J'estime que les extrémités doivent se balancer…La quille est longue et droite, plus longue qu'il n'est conventionnel, mais là, je ne sais pas si j'ai raison et si les avantages gagnés, comme tenue à la cape, ne sont pas perdus par la lenteur relative à virer de bord et la perte de vitesse due à la plus grande surface immergée. " (1)
10m 40 de longueur totale, un maître bau de 3m 20 et un tirant d'eau de 1m 70 le situe dans les proportions du Tahiti Ketch. C'est par ailleurs un plan fortement inspiré des théories de Colin Archer, théories américanisées par William Atkin qui lancera la construction de petits voiliers à arrière norvégien.
Pour en revenir au Tahiti Ketch, suivant les chantiers et les demandes des clients, de grandes libertés ont été prises avec le plan d'origine, mais ne peuvent cependant jamais faire oublier sa silhouette si caractéristique.
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